Il y a un peu plus de deux ans, nous présentions l’utilisation des assistants vocaux dans le domaine bancaire et nous demandions à quel avenir ils étaient promis. Quelques chiffres viennent d’être publiés (ils ne concernent cependant que les Etats-Unis), qui permettent de se faire une idée.
Tous usages confondus, l’utilisation des assistants vocaux est désormais importante mais elle n’augmente que de manière très graduelle. De plus, le recours aux assistants semble assez sporadique, alors qu’il était plutôt attendu qu’ils deviennent de nouveaux compagnons multitâches de tous les instants.
Dès lors, le recours aux assistants vocaux en matière de services bancaires, s’il demeure relativement faible, parait plutôt prometteur : il augmente plus rapidement que la moyenne pour l’ensemble des usages (de 9% des utilisations des assistants ayant trait à des services bancaires en 2019 à 30% en 2021) et il représente un usage plus soutenu (la médiane est de 5 fois par mois) que d’autres. Il demeure toutefois trop souvent limité à la seule fonction de consultation du solde en compte. Mais la dynamique semble assez forte pour les paiements commandés vocalement depuis sa voiture.
En regard, il convient de rappeler que le paiement sans contact, par exemple, a longtemps vu son utilisation se généraliser bien plus lentement, jusqu’au déclic qu’a favorisé la crise sanitaire (mais l’essor a en fait eu lieu un peu avant).
Pour les assistants vocaux, le déclic pourrait être lié à de nouvelles fonctionnalités – comme celles qu’Amazon vient d’introduire avec Alexa. Le problème est que ces évolutions ne dépendent pas des banques. Lesquelles demeurent sans doute un peu trop passives sur ce créneau.
Score Advisor