En comparant 42 pays, un récent rapport renouvelle assez largement la vision de l’inclusion financière. Malheureusement, en embrouillant considérablement le concept.
Prenez une notion complexe et large, l’inclusion financière, dont il est difficile de définir des critères précis et mêlez-y toutes sortes de choses telles que l’accès au crédit, l’instantanéité des transactions bancaires, le nombre et la qualité des fintechs, l’état et le niveau des retraites et ceux du marché de l’emploi,… C’est ce que propose le Global Financial Inclusion Index du Principal Financial Group (en partenariat avec le Centre for Economics and Business Research).
L’index est fondé sur trois « piliers » : le soutien gouvernemental, le soutien des banques et le soutien des employeurs, par quoi il faut surtout entendre ce que ces trois types d’acteurs fournissent d’outils, de services et de conseils pertinents aux citoyens en matière d’inclusion financière. A partir de là, beaucoup de classements différents apparaissent, que pratiquement aucun chiffre n’explique ou ne justifie.
Les cinq pays les plus performants sont : Singapour, les Etats-Unis, la Suède, Hong-Kong et la Finlande. La France est 23° sur 42 pays, moins bien classée que la Chine en matière d’inclusion financière. Mais la question est de savoir s’il faut consacrer beaucoup de temps à examiner ce rapport, pourtant prometteur.
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