DEVLHON Consulting

Brouillon auto

Dans une chronique du JDN, Marc-Alexander Christ, de SumUp, trace trois tendances qui façonneront l’avenir des fintechs en 2023.

En deux mots : avec la fin de l’argent gratuit et dans un contexte inflationniste, les investisseurs vont exiger un retour sur investissement.

Les fintechs vont ainsi devoir devenir rentables. C’est la tendance de fond. Et ce sera un changement profond :

« Dans des conditions plus favorables, lorsque davantage d’options de financement étaient plus accessibles et que les fintechs pouvaient investir dans leur croissance, on accordait beaucoup moins d’importance à la rentabilité. C’est d’ailleurs ainsi que de nombreuses fintechs ont procédé ces dernières années — en profitant de la sécurité offerte par des capitaux immédiatement disponibles. »

En 2023, les fintechs vont devoir reconcentrer leurs priorités et ressources pour devenir financièrement indépendantes et par conséquent limiter leurs investissements. 

Les investisseurs, en effet, seront plus regardants quant à ce qu’ils financent. C’est la deuxième tendance.

« Désormais, les investisseurs s’intéressent de près à la rentabilité et aux futures opportunités de croissance avant de s’engager. » 

Et, pour atteindre la rentabilité, c’est une troisième tendance, les fintechs vont devoir élargir leur offre. A rebours de ce qu’elles ont le plus souvent fait jusqu’ici.

« Il y a quelques années, le dégroupage des services était la formule pour réussir pour les startups du monde de la fintech. En effet, avec un seul produit, il était possible de lever des sommes importantes lors de campagnes de financement. »

Distinguer ces trois tendances parait, dans le contexte actuel, tout à fait sensé. Toutefois, il est difficile de ne pas lire, en filigrane, que les investisseurs, bien que généreux, ont souvent fait assez n’importe quoi, sans grande visibilité !

« savoir exactement ce que pense un investisseur d’une startup et quelles conditions doivent être remplies pour rendre un investissement lucratif, les créateurs d’entreprises doivent s’adresser à au moins 100 investisseurs potentiels. Cela peut paraître beaucoup ; pourtant, c’est la seule façon d’obtenir une idée réaliste de leur propre idée, et une évaluation du potentiel de leur projet. » 

Dès lors, même si les investisseurs inversent leurs attentes, ces constats vont-ils beaucoup changer ?

Score Advisor